Gisèle Halimi : 10 citations inspirantes tirées du livre « une farouche liberté »

« Si on arrête, on est foutue » tel est le dernier message laissé par Gisèle Halimi dans le livre « farouche liberté ». La célèbre avocate revient sur les faits marquants de sa vie avec son amie et journaliste Annick Cojean.

Gisèle Halimi est née en Tunisie en 1927 et décédée à Paris en 2020. La fondatrice du mouvement « choisir la cause des femmes » a consacré sa vie à lutter pour les droits des femmes. « Les féministes de ma génération se sont vaillamment battues. Nous avons arraché une à une des réformes qui profitent à toute la société française : lois sur la contraception, l’avortement, le divorce, reconnaissance du harcèlement sexuel comme un délit et du viol comme un crime, mesures en faveur de la parité politique et de l’égalité professionnelle… »

Cher lectorat, voici 10 citations inspirantes de Gisèle Halimi .

 

 « Le combat est une dynamique, si on arrête, on dégringole. Si on arrête, on est foutue. »

 « Se battre est un devoir, tendre la main aux autres femmes est une responsabilité, convaincre les hommes de la justesse de la cause une nécessité »

« Alors, oui, j’ai envie de dire plusieurs choses aux jeunes femmes qui préparent le monde de demain. D’abord, soyez indépendantes économiquement. C’est une règle de base. La clé de votre indépendance, le socle de votre libération, le moyen de sortir de la vassalité naturelle où la société a longtemps enfermé les femmes. »

 

« Ce n’est pas de l’héroïsme, mais de la cohérence, ma liberté n’a de sens que si elle sert à libérer les autres. »

 

« Il nous faut une révolution des mœurs, des esprits, des mentalités. Un changement radical dans les rapports humains, fondés depuis des millénaires sur le patriarcat, domination des hommes, soumission des femmes. Car ce système n’est plus acceptable, il est devenu grotesque. »

 

 « Une loi qui bénéficie à l’émancipation de la femme bénéficie à l’ensemble de la société. »

 

« Les mots ne sont pas innocents. Ils traduisent une idéologie, une mentalité, un état d’esprit. Laisser passer un mot, c’est le tolérer. Et de la tolérance à la complicité il n’y a qu’un pas. »

 

« N’ayez pas peur de vous dire féministes. C’est un mot magnifique, vous savez. C’est un combat valeureux qui n’a jamais versé de sang. Une philosophie qui réinvente des rapports hommes-femmes enfin fondés sur la liberté. »

 

« Les femmes ont trop souvent le sentiment que leur bien être doit passer après celui des autres…Rebellez-vous ! pensez afin à vous. A ce qui vous plait. A ce qui vous permettra de vous épanouir, d’être totalement vous-mêmes et d’exister pleinement. Envoyez balader les conventions, les traditions et les qu’en dira-t-on. Fichez-vous des railleries et autres jalousies. Vous êtes importantes. Devenez prioritaires. »

 

« Le féminisme est un idéal qui permet d’entrevoir un monde apaisé où le destin des individus ne seraient pas assignés par leur genre ; et où la libération des femmes signifierait aussi celle des hommes, désormais soulagés des diktats de la virilité. »