08 mars 2022 : la commémoration de la journée par le consortium des organisations d’enfants et de jeunes

Sous le lead de l’association pour la promotion des jeunes et enfants communicateurs du Mali, 15 organisations de jeunes dont womanager ont organisé le samedi 12 mars une série d’activité (un panel inter générationnel et un match de football) pour commémorer le 08 mars édition 2022.

Photo de groupe

Refondation du Mali : quel est rôle des organisations de défense des droits de femmes et de filles ?

Panel

C’est autour de cette thématique, précisément de cette question que 3 dames de la société civile et une dame d’une organisation internationale ont tenu un débat inter générationnel. Modéré par Tenin Samake (la fondatrice de womanager) ont pris part à ce panel : Madame Maimouna Dioncounda Dembele (directrice pays du centre d’études et de coopération internationale du Canada), Madame Diane Aissata Sarr (fondatrice et présidente de l’association des femmes fortes de la commune 4), Madame Salimata Togora (ecrivaine et fondatrice de l’association notre culture et Mali crack) et Madame Lalla Wangara (politologue).

Ténin Samaké

 C’est en compagnie des  invités comme l’ambassadeur d’Angleterre et du chargé d’affaires de l’ambassade du Canada, que nos panelistes ont abordé les thématiques comme : le travail quotidien des organisations féminines, l’inclusion des différents groupes de femmes dans le processus de développement, la responsabilité des Hommes de culture et enfin les défis politiques des femmes. 

Maimouna D Dembélé

« En cette période de refondation, l’Etat doit aller à l’école des organisations féministes et féminines, par ce que depuis 2012 ce sont celles ci qui travaillent avec les communautés…. Le rôle des organisations de femmes en cette période c’est de s’assurer que les droits des femmes soient respectés, que les besoins des femmes soient pris en compte… Bref, accompagner l’Etat et être accompagné par l’Etat. Former une synergie pour être entendue attacher le même pagne ». Maimouna D Dembélé. 

Madame Diane Aissata  dans son intervention s’est appesantie sur les actrices de développement socio-économique qu’on ne retrouve pas au sein de l’intelligentsia féminine. Elle a parlé des moyens d’inclure cette catégorie de femmes dans le processus de la lutte pour l’égalité. 

Mme Diané Aissata Sarr

 

Salimata Togora a parlé de la responsabilité des Hommes (femmes) de culture :  la dénonciation des injustices, la sensibilisation des peuples par le biais des outils de culture (écriture, cinéma, théâtre). 

Salimata Togora

Et enfin Lalla Wangara a évoqué les défis que les femmes doivent surmonter en politique et l’urgence « d’arracher les droits et les places sans attendre l’Etat ».  

lalla wangara

Les recommandations du débat : 

  • Les organisations féministes doivent veiller au respect strict des législations en faveur des femmes (attaquer les décrets si ceux ci ne respectent pas la législation).
  • Eviter que le leadership féminin ne souffre des mêmes lacunes que le leadership masculin.

 

Les questions de stéréotypes, de langue, du respect des droits des femmes ont été soulevé par l’assistance. 

 

Le football féminin à l’ordre du jour. 

 

C’est par un match de football que s’est clôturé les activités du samedi. Le match de foot opposait les femmes du consortium aux femmes de la coordination des associations et organisations féminines du Mali (CAFO). Il s’est terminé au score de 1 but à 0 pour le consortium.