[Arts Femmes] la culture comme vecteur d’émancipation !

Samedi 6 mars 2021 s’est tenue la conférence de presse de l’association CÔTÉ COURT court pour le lancement du festival arts femmes de cette année avec comme thème: femmes entrepreneures et covid, quelles perspectives pour le futur ?  Un festival culturel qui se déroulera du 10 mars au 4 avril à BAMAKO et DEGUÉLA. Aminata Idrissa Traoré nous en dit plus ci dessous !

Le développement d’une nation commence par sa culture, ses arts et l’autonomisation de ses femmes. Mama Koné la présidente de l’association CÔTÉ COURT l’a bien compris, comme l’accoutumée depuis 2016, son association côté court organise des ateliers de formation, qui se tiendront cette année du 5 au 31 mars et un festival allant du 1 er au 4 avril. En partenariat avec l’association PLUME DE SCÈNES de SALIMATA TOGOLA ces événements sont dédiés entièrement aux femmes artistes.

Ce projet visera à améliorer la position sociale des femmes et des jeunes filles défavorisées dans la société plus précisément en zone rurale. Pour sa cinquième édition une partie des activités se dérouleront à Deguela, un village situé à 75km de Bamako .

Au programme, il sera question des ateliers de teinture de récupération (fabrication de meubles à partir des pneus recyclés), des ateliers de couture, de savonnerie, d’administration, des ateliers de dramaturgie, des ateliers de scénographie et des ateliers de régie-son et lumière.

Selon Mama Koné, ces ateliers permettront de donner aux femmes et aux artistes de la sous-région et de deguela des compétences dans le domaine de la production artisanale, des métiers artistiques, de la création de la diffusion et de la distribution.

Prévoyant la formation de plus d’une dizaine de femmes âgées de 18 à 60 ans pendant 20 jours. Ces ateliers se passeront au centre des femmes de deguela, à la maison des jeunes des enfants de deguela, à l’espace du festival ARTS FEMMES de deguela et au centre culturel de CÔTÉ COURT de Bamako.

Neufs formateurs dont trois internationaux et six nationaux prendront part à ce projet à savoir : Sigma Dembélé, Abdoulaye Sangaré, Bourama Diawara, Bourama Doumbia, Bourama Diarra, Fanta Keita tous maliens avec Claudine, Meda, et Idrissa Sawadogo du Burkina faso

Très soucieuse des conditions de vie de la femme, Mama espère réellement qu’à travers la promotion de l’art, de la culture,  ces activités permettront de  mieux valoriser le savoir-faire des femmes.